BRÛLE HAROLD (tant tu trouveras l’essence)

RÉSUMÉ

On assiste à la montée en puissance d’un entrepreneur, Harold, tout droit sorti d’une cuite monumentale. Il recrée à l’extérieur son enfer intérieur. Sa vision du monde prend place dans le réel, ses tendances paranoïdes, son besoin de dominer l’autre, son amour au goût haineux. Tout se mélange, réel et fantasme. Enfoncez-vous avec lui dans la nuit de notre époque.

DISTRIBUTION

Texte – Nicolas Katsiapis

Scénographie – Anthony Latuner

Lumières – Florent Willmann

Ambiance sonore – Tom Coral

Avec – Lucie Borès, Robinson Courtois, Geoffrey Goudeau, Apix, Valentin Ventosa

EXTRAIT

Harold. – J’ai des informateurs, on dit des choses Temechenko. Que l’ambiance entre toi et moi est électrique, que tu te laisses un peu trop divaguer. Est-ce que c’est vraiment vrai ce qu’on raconte Temechenko ?

Temechenko. – Vous croyez ce que disent les voix, Monsieur Harold ? […]

Harold. – Ferme-là et parle !

Temechenko. – Peut-être une fois. Une fois, oui Harold, j’ai pensé, mal pensé. Je me suis dis que peut-être il était temps de prendre le pouvoir. C’était au matin d’une de vos beuveries, vous aviez vomi sur le sol, comme une merde, et je venais de passer la nuit à réviser les machines. Vous nagiez sur le sol dans votre marée de sanglots d’ivresse, et me sont revenues alors quinze années passées à vos bottes, traité comme un avorton, et seulement alors m’a traversée cette pensée. Comme un éclair à l’aube. C’est tout Harold, j’ai tout dit, ça n’a duré qu’une fois, et ça n’est jamais revenu.

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